Dès le IVe siècle cependant, l'entretien de l'aqueduc commença à faire défaut, tandis des dépôts calcaires occupaient les deux tiers de la conduite. Au IXe siècle, il devint inutilisable et les habitants de la région commencèrent à récupérer les pierres. Du Moyen Âge au XVIIIe siècle, le pont était utilisé comme un passage pour traverser la rivière. Les piles du second niveau furent échancrées afin de laisser plus de place au trafic croissant, mais cela déstabilisait dangereusement l'ensemble de la structure. À partir de 1702, les échancrures dans les piles furent en partie colmatées et, contournant chaque pile, des passages en encorbellement furent aménagés pour élargir la voie. En 1743-1747, l'ingénieur Henri Pitot accola aux arches de l'étage inférieur un solide pont routier qui harmonise bien avec l'edifice romain car il se trouve exactement au premier niveau et les arches ont la même forme et taille que ceux de l'aqueduc romain. |