Sur le cap Sicié proprement dit, on peut voir encore aujourd'hui les ruines d'infrastructures construites par les Allemands. Il s'agit des vestiges du poste photoélectrique qui éclairait le champ de tir de la batterie du Peyras située au dessus. Une usine électrique avec des citernes sont bâtis au pied de la falaise. Quelques mètres plus bas se trouvait un petit bâtiment de garde. De ce bâtiment, un étroit et raide escalier doublé d'une rampe de deux mètres de large destiné à convoyer les marchandises descend jusqu'au niveau de la mer sur un quai en béton armé à environ quarante mètres en contrebas. Tout au bout du cap on peut voir une sorte de petite tour surmontée d'un lanterneau dans lequel est creusé un puits qui hébergeait un monte charge. Un second puits de diamètre inférieur accolé au premier recevait un escalier métallique à vis. Le puits débouche au fond sur deux galeries perpendiculaires avec des rails. La galerie en direction du sud débouche sur un espace semi-circulaire protégé par une énorme coupole en acier qui était l'abri de jour du projecteur. |