Au début de la première guerre mondiale, les germanophones civiles présents en France (Allemands, Austro-Hongrois, certains Alsaciens-Lorrains) ainsi que les sujets bulgares, soit environ 45000 personnes, doivent se déclarer et sont regroupés dans plus d'une centaine de camps dont celui de la Citadelle de Saint Tropez. Une commission vérifie l'attachement à la France des Alsaciens-Lorrains et beaucoup sont libérés dès 1915. Une succession d'accords avec l'Allemagne permet le rapatriement progressif des prisonniers qui sont encore 12000 au début de l'année 1918. Les internés de la citadelle logeaient dans le donjon et se rendaient parfois en ville sous bonne escorte notamment pour prendre l'eau à la fontaine de la Place des Lices. Ce sont eux qui construisent ce banc, d'où son nom. |