Description: | Alors que l’ancienne horloge indiquait les fêtes mobiles par avance sur une période de 100 ans, la nouvelle horloge de Schwilgué détermine les fêtes mobiles de l’année à venir à la fin de chaque année. Moyennant un remontage et un entretien régulier, on peut considérer ce mécanisme, le comput ecclésiastique, comme un calendrier perpétuel. La règle pascale est assez simple à énoncer et la définition de la date de Pâques a été adoptée au concile de Nicée, en 325. Selon ce concile, Pâques tombe «le dimanche qui suit le quatorzième jour de la Lune qui tombe le 21 mars ou immédiatement après». Toutefois, les choses sont devenues plus compliquées lors de l’introduction du calendrier grégorien en 1582, lequel calendrier a modifié les dates des pleines lunes pascales et leurs règles de calcul. Dans l’état actuel de nos connaissances, Schwilgué a été le premier à avoir traduit mécaniquement le calcul de Pâques grégorien sous forme mécanique, et ce dès 1821 avec un prototype conçu en 1816. C’est ce même mécanisme qui figure, en plus grand, en bas à gauche de l’horloge actuelle. Contrairement à ce qui est souvent dit, ce mécanisme n’est pas un ordinateur, bien que «comput» soit la racine de computer (ordinateur). Le «comput ecclésiastique» en fait le «calcul de l’Église». Il existe un modèle réduit du comput de Schwilgué, construit dans les années 1970 par Frédéric Klinghammer. |